Des chorales pour tous les goûts : coquines, pour réapprendre à parler ou en clip vidéo

Dans un autre genre, à ne pas mettre dans toutes les (chastes) oreilles, il y a la chorale namuroise des "Copains d’abord". Elle se produit notamment régulièrement lors des fêtes de Wallonie, au mois de septembre dans la capitale wallonne. Mais, eux, leur répertoire c’est d’abord les chants paillards, coquins ou étudiants. Par exemple, ici, une version moins connue (et plus osée) du célèbre "Dominique-nique-nique" de Sœur Sourire. Objectif : mettre de l’ambiance et pousser le public à chanter avec eux.

Mais attention de ne pas confondre, puisqu’il existe une autre chorale de chez nous baptisée "les copains d’abord". Celle-ci vient de Florenville en province de Luxembourg et a travaillé ces derniers mois le répertoire -un peu moins osé mais peut-être plus difficile- du célèbre chanteur français Jean-Jacques Goldman. L’une des particularités de l’ensemble est d’apprendre chaque titre par cœur, afin de pouvoir proposer un show complet qui mêle chansons et mouvements sur scène.

>> Le reportage de TV LUX sur la chorale "les copains d’abord" de Florenville

Du côté de Ciney, la "Chorale aux 100.000 Chansons", c’est son nom est autant une chorale qu’un projet d’insertion sociale. Ce groupe d’une vingtaine de chanteurs et chanteuse compte en son sein sept résidents des "chemins d’Ariane", un centre d’accueil pour personnes en situation de handicap.

"Il a fallu s’habituer aux personnes en situation de handicap qui ne savent pas lire, par exemple. Et qui savent encore moins décrypter la musique. Donc, il a fallu travailler de mémoire", explique Vincent Faber des "chemins d’Ariane" à Ma Télé. Une chorale qui fait aussi le tour des maisons de repos du coin lors des concerts qu’elle donne chaque année pour, là aussi, favoriser la rencontre et l’inclusion.

>> Le reportage de Ma télé sur une chorale pas comme les autres

Il a fallu s’habituer aux personnes en situation de handicap qui ne savent pas lire, par exemple. Et qui savent encore moins décrypter la musique

Enfin, on retrouve aussi des chorales un peu plus traditionnelles. Mais qui durent dans le temps et traversent les générations. Comme le chœur "Tornacum". Une chorale uniquement masculine, qui se présente en smokings et qui a dépassé les 75 ans d’existence.

>> Reportage de No Télé sur la chorale Tornacum

Toujours en Hainaut, une ASBL des Bons Villers recherche en ce moment des enfants à partir de quatre ans pour former un chœur de jeunes.

>> Découvrez le reportage d’Antenne Centre sur la chorale "La clé des chants" de Braine-le-Comte

La chorale Sainte-Julienne de Verviers, elle, a eu l’honneur d’être invitée il y a quelques années à se produire au Vatican.

>> Le reportage de Vedia sur la chorale Sainte-Julienne de Verviers après son concert à la Basilique Saint-Pierre de Rome

A Gembloux, une chorale au répertoire plus actuel a voulu jouer la carte du clip musical pour se faire connaître. L’ensemble a organisé un crowdfunding pour financer l’un tournage d’un clip vidéo. Et cela au cœur (si l’on peut dire) d’un ancien fort militaire namurois.

>> Retrouvez le reportage de Canal Zoom sur la chorale gembloutoise "Dreaming Voices" qui sort son premier clip

Namur qui compte justement un festival de chansons chorales qui accueille au mois de mai plusieurs ensembles, le festival Namur en Choeurs à découvrir dans le reportage de Boukè. Enfin, si vous souhaitez vous-même vous mettre dans la peau d’un chef d’orchestre après avoir entendu toutes ces musiques, c’est possible ! Tout cela grâce à une exposition immersive qui était passée il y a quelques années par Bruxelles et que vous pouvez rattraper ici, dans ce reportage de Bx1.