Des corps mutilés, du sang répandu sur une dizaine de mètres carrés et des meubles complètement détruits. Les images de l’attentat à la bombe perpétré ce dimanche 15 janvier dans l’est de la République démocratique du Congo sont choquantes.
C’est la ville Kasindi frontalière avec l’Ouganda à 80 km de la ville de Beni, en province du Nord-Kivu qui a été ciblée. Les fidèles de la Communauté des églises de Pentecôte en Afrique Centrale étaient en plein culte de baptême et n’ont rien vu venir, l’explosion a même tout emporté.
" On nous a piégés en plein culte ! ", s’exclame Prince Munguiko, l’un des pasteurs de l’église joint par la RTBF depuis Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
" C’est étonnant de voir un tel événement. C’est par la grâce du seigneur que je suis en vie, parce que ceux qui étaient à côté de moi sont morts ", poursuit-il.
D’après l’armée congolaise, 13 personnes sont mortes et plus de 60 autres blessées. Parmi elles, certains ne pourront plus jamais utiliser entièrement certains membres de leurs corps. Les forces congolaises réussissent dans la foulée, à arrêter un suspect de nationalité kényane.