"Travailler avec la culture vidéoludique ", c’est l’intitulé d’une formation que propose l’Université de Liège. C’est une formation qui se donne en ligne à raison d’une séance par semaine, le vendredi. Une vingtaine de personnes la suivent actuellement et parmi eux, un bon nombre d’enseignants. Ceux-ci sont à la recherche de nouvelles méthodes pour rendre l’apprentissage plus attrayant pour leurs élèves.
C’est le cas du liégeois Thomas Kakert. Il est enseignant à l’école de Beauvoir, à Liège. Ses élèves : des jeunes issus de l’immigration qui y apprennent le français. Alors cette formation l’a tout de suite séduit car, pour lui, un tel outil permet d’allier passion et métier.
Il utilise notamment le jeu Brothers et il s’est rendu compte que dans les jeux vidéo, il n’y a pas que le jeu. Il y a de nombreux apprentissages possibles. Dans le cadre de son cours de français, sur les non-dits ou l’autobiographie par exemple. Le concepteur de ce jeu est en effet issu de l’immigration iranienne et les situations parfois dramatiques rencontrées dans le jeu s’inspirent de sa propre histoire. Nul doute qu’avec de tels outils, les cours paraissent plus agréables et peut-être plus accessibles à ses élèves.