Aux Etats-Unis, où environ 35% des cuisines fonctionnent au gaz (30% dans l'UE), cette question fait l'objet d'un vif débat depuis plusieurs semaines. Certains, comme le lobby gazier américain AGA, ont balayé les résultats, les qualifiant de "pur exercice mathématique de promotion d'une cause, sans rien de nouveau sur le plan scientifique".
Mais pour Rob Jackson de l'Université de Stanford, auteur de recherches sur la pollution au méthane des cuisinières à gaz (même éteintes, via les fuites), ils corroborent "des dizaines d'autres études concluant que respirer la pollution intérieure due au gaz peut déclencher de l'asthme".
Daniel Pope, professeur de santé publique à l'université de Liverpool (Royaume-Uni) se dit, lui, extrêmement prudent. Le lien entre l'asthme et la pollution des cuisinières à gaz n'a pas encore été définitivement prouvé et qu'il faut poursuivre les recherches sur le sujet.