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Des fans d’Ana de Armas réclament des millions à Universal pour avoir coupé ses scènes dans "Yesterday"

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Estimant que la bande-annonce de "Yesterday" est mensongère, Conor Woulfe et Peter Michael Rosza, fans d’Ana de Armas dont les scènes ont été coupées, ont porté plainte. Ils réclament 5 millions de dollars de dédommagements à Universal.

Le film "Yesterday" de Danny Boyle sorti en 2019 raconte l’histoire d’un monde parallèle où les Beatles n’auraient jamais existé. Jusque-là R.A.S. Sauf que, dans la bande-annonce, on peut y voir Ana de Armas dont les scènes ont été coupées au montage final, après les projections tests.

Surpris de ne pas voir leur idole, Conor Woulfe et Peter Michael Rosza qui avaient loué le film sur une plateforme en janvier dernier, ont décidé d’intenter une action en justice et réclament 5 millions de dollars de dédommagements à Universal. La plainte a été acceptée par Stephen Wilson, juge fédéral américain, qui estime que le procès portera sur le respect des lois contre la publicité mensongère.

Du côté d’Universal, on ne parle pas de "publicité" mais bien "d’art". En effet, comme le rapporte Première, "les avocats des studios se défendent en avançant qu’une bande-annonce est une ‘œuvre artistique et expressive’qui raconte une histoire de trois minutes véhiculant le thème du film, et doit donc être considérée comme un discours ‘non commercial’.", ce que conteste le juge américain qui soutient qu’une bande-annonce est un discours commercial. Elle doit donc être soumise à la loi californienne sur la publicité mensongère ainsi qu’à la loi sur la concurrence déloyale. "Universal a raison de dire que les bandes-annonces impliquent une certaine créativité et une certaine discrétion éditoriale, mais cette créativité ne l’emporte pas sur la nature commerciale d’une bande-annonce. À la base, une bande-annonce est une publicité conçue pour vendre un film en offrant aux consommateurs un aperçu du film.", a-t-il déclaré.

Étant donné qu’il est courant que des scènes figurant dans la bande-annonce soient coupées avant au montage final, l’industrie des studios craint les démêlés judiciaires à outrance. Mais Stephen Wilson est clair à ce propos : pour qu’un procès soit autorisé, il faut qu’une partie considérable de consommateurs puisse être induite en erreur. Dans le cas du film "Yesterday", deux personnes ont porté plainte mais beaucoup auraient pu s’attendre à ce qu’Ana de Armas y soit.

 

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