Le principe est assez simple : vous êtes en soirée, vous êtes K.O, un pote reste accroché au bar et l’autre est en voiture et vous devez rentrer seul. Vous postez un petit message sur un groupe Facebook et vous trouvez quelqu’un de votre quartier pour faire le chemin ensemble. Ça marche en soirée, mais aussi si vous terminez le travail tard. Bref, un genre de covoiturage pour piéton, sauf que là, l’objectif est donc d’éviter toute agression.
C’est Marie-Ange Fuchs, une entrepreneuse française de 26 ans, qui est derrière ce concept. Après s’être faite elle-même agressée, elle a décidé de créer plusieurs groupes Facebook (un par quartier de Strasbourg), pour permettre aux personnes de pouvoir rentrer chez elles accompagnées le soir. Il est difficile de tenir le compte exact du nombre d’inscrit, puisqu’il existe un groupe pour chaque quartier de la ville. Mais la première semaine déjà, c’était le buzz : 400 personnes se sont inscrites. Beaucoup de femmes adhèrent au concept, mais aussi quelques hommes. Certains ont été agressés, d’autres veulent juste donner un coup de main.
Quelques précautions
Le seul problème, c’est qu’il y a toujours cette question et cette crainte : qui dit qu’il n’y a pas d’agresseurs parmi les accompagnateurs ? Marie-Ange Fuchs est claire, le risque zéro n’existe pas, mais elle garantit que les administrateurs regardent tous les profils, qu’ils n’acceptent personne au-dessus de 40 ans et qu’au moindre soupçon, ils demandent un entretien vidéo : "J’examine tous les profils et je refuse ceux qui sont trop anonymes : pas de photographie personnelle ou juste une seule, trop faible nombre d’amis". Elle prévoit aussi de mettre en place des après-midi de rencontre pour les inscrits
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