En début de semaine, la créatrice du site The Geller Report a posté un message au sujet d'étudiants musulmans qui s'étaient plaints qu'un professeur leur avaient montré des représentations du prophète Mahomet.
"L'ont-ils déjà décapité?", a-t-elle tweeté, en référence au meurtre du professeur français d'histoire-géographie Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine, dans la banlieue de Paris, en octobre 2020.
"Sous l'ère Musk, les +super-propagateurs+ de désinformation se sentent encouragés et les lecteurs ont moins d'éléments à disposition sur la fiabilité des sources", a souligné Jack Brewster, de l'observatoire des médias NewsGuard.
Mi-décembre, Twitter avait indiqué dans une publication sur sa plateforme qu'une "suspension permanente était une mesure disproportionnée pour avoir enfreint les règles" du réseau social.
Elon Musk a ensuite précisé que Twitter "restait déterminé à empêcher les contenus dangereux" sur son site, ainsi que les "acteurs malveillants". "Les comptes rétablis doivent toujours respecter nos règles".
Twitter a été mis en défaut cette semaine après l'incident impliquant un joueur de l'équipe de football américain des Buffalo Bills, Damar Hamlin.
L'arrêt cardiaque subi lundi par le jeune défenseur de 24 ans après un choc sur le terrain a été l'occasion pour de nombreux utilisateurs de Twitter de faire un lien avec le vaccin contre le coronavirus.
"Avant les vaccins contre le Covid, on ne voyait pas des athlètes tomber raide sur le terrain comme cela arrive aujourd'hui", a tweeté l'élu républicaine à la Chambre des représentants Marjorie Taylor Greene. "Il est temps d'enquêter sur les vaccins contre le Covid."
Si Elon Musk a récemment indiqué qu'il prévoyait de céder la direction de Twitter, il en "faudra plus pour réparer" la plateforme, avertit Nora Benavidez, de l'observatoire des médias Free Press.
Il sera nécessaire, prévient-elle, de prendre "une série de mesures pour revenir sur les changements de Musk, réinvestir dans la modération et restructurer la gouvernance de la plateforme".