Circuit court, relocalisation alimentaire, consommation locale : il y a beaucoup de manières de dire que ce qui est produit chez nous doit être consommé chez nous. Et il y a beaucoup de projets également. 46 pour toute la Wallonie. Sur le territoire de Charleroi Métropole, il y en a quatre.
La ministre de l’environnement Céline Tellier (Ecolo) et le secrétaire d'Etat Fédéral à la relance, Thomas Dermine (PS), étaient en visite l’autre jour auprès d’un producteur de légumes bios, actif au sein de la ceinture alimentaire. L’occasion de faire le point sur les aides et subventions dont va bénéficier le secteur qui voit grand.
Douze millions d’euros. C’est le montant de l’enveloppe wallonne qui sera consacrée aux projets de production et de consommation locales. Et on ne parle plus seulement du petit agriculteur qui produit et vend quelques légumes directement aux consommateurs chez lui. Depuis sa ferme, à Mellet, Thomas Geeraerts produit, entre autres, pour la Ceinture Alimentaire de Charleroi Métropole, la CACM : " Nous, on s’occupe de tout ce qui est la production. Production des légumes du début de la semence jusqu’à la récolte. On les lave, on les rend propre, on les met en caisse, on les pèse et on les conduit à un genre de centre logistique qui sert à la CACM. Et alors eux, après, redispatchent entre les différents commerçants, restaurants, etc."
La Ceinture Alimentaire de Charleroi Métropole, c’est donc un réseau de producteurs, mais aussi de distribution. Et, rapidement, ce sera la transformation pour les collectivités. Stéphane Lejoly est le coordinateur de la ceinture alimentaire : " Il y a un intérêt maintenant qui se manifeste du côté des cantines collectives et des cantines de cuisine scolaire notamment. Et, là, par contre, il va y avoir l’enjeu d’augmenter suffisamment les volumes pour pouvoir répondre à cette demande qui va être assez importante."
Un partenariat est sur les rails avec l’Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi, l’lSPPC, qui va créer une cuisine collective avec l’objectif de préparer 25.000 repas chaque jour pour ses hôpitaux et ses maisons de repos. 25.000 repas composés principalement de produits locaux.
Se nourrir va-t-il coûter plus cher à cause de la flambée des prix des engrais ?
Hainaut
On les appelle "engrais azotés". Les agriculteurs s’en servent au printemps pour stimuler la croissance des plantes. Mais...