"Nous sommes extrêmement préoccupés", affirme Ivan Kondratiev, activiste. Toucher au terrain de la colline "va répandre (la pollution radioactive) sous forme de particules et gouttelettes et nuire à la santé des gens", affirme-t-il, debout à côté d'une base érigée par des riverains pour surveiller le site en permanence et empêcher le début des travaux.
Sur la chaîne Telegram alimentée par les militants, des centaines de personnes suivent les événements, prêts à se rendre sur place pour bloquer les travaux si besoin.
Fin janvier, le maire a admis pour la première fois que la colline contenait bien des "déchets radioactifs" mais a assuré qu'il n'y avait que des "traces de contamination insignifiantes" sur le tracé de l'autoroute, "n’interférant pas avec la construction".
"C'est une approche complètement immature", s'indigne M. Kondratiev, affirmant que la mairie ne fournit aucun chiffre, après avoir nié pendant des mois la dangerosité du site.