C’est la période où de nombreuses chasses et battues sont organisées dans les bois de la province. Des événements qui doivent être annoncés aux entrées des chemins par des panneaux signalant leurs horaires. Le but : éviter que des promeneurs se retrouvent en danger en traversant une zone de chasse, ou se retrouvent face à face avec un sanglier fuyant les tirs.
Or régulièrement, des personnes retirent ces panneaux. C’est encore arrivé dimanche lors d’une battue organisée au Bois Saint-Jean à Seraing. La police a même dû y intervenir car les promeneurs étaient en danger. C’est ce qui fait bondir Patrick Gilsoul. Il est chasseur et participait à cette battue : " Quand ces promeneurs bougent les panneaux, bougent les banderoles, ou cassent les petits miradors, forcément on met d’autres promeneurs en insécurité à cause de ces faits malveillants ", constate-t-il.
" Lorsqu’on chasse sur un grand territoire, on est obligé de mettre des panneaux à toutes les entrées de chemins, ce qui veut dire qu’on peut entamer la chasse alors que les panneaux à l’opposé de celle-ci sont peut-être arrachés, ou on nous les arrache juste avant de commencer la battue, ce qui arrive fréquemment. Quand c’est commencé, souvent j’ai des panneaux d’avance et je fais vite le tour pour aller les remettre où on les a arrachés, mais il arrive que je n’en aie pas suffisamment et donc qu’on tombe à court. Là, ces actes mettent des promeneurs en danger ", détaille-t-il.
Quant à la destruction des échelles permettant d’accéder aux miradors, elle constitue elle aussi un danger car le tir depuis les miradors permet de les effectuer vers le sol et non à l’horizontale.