Ces travaux menés à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et parrainés par l’OTAN ont permis le développement d’un type de patch équipé de capteurs capables de transmettre des informations comme la température, le niveau d’hydratation ou d’acidité (pH) d’une blessure. De cette manière, les médecins peuvent savoir quels patients nécessitent les soins les plus urgents. Ces données peuvent aussi être transmises à un logiciel d’apprentissage automatique, lequel déterminera également la gravité de la plaie et quand il faudra intervenir.
Ces pansements sont composés de trois couches bien distinctes : une bande en hydrogel de collagène, des cristaux liquides et des capteurs spécifiques. Les cristaux liquides indiquent à la surface du patch les différents niveaux d’alerte. Quant aux capteurs, ils peuvent être associés à des cellules souches capables de réduire le temps de cicatrisation de certaines blessures graves de 30 à 10 jours.