Contacté par la RTBF, Xavier Wyns, coordinateur de la Belgian Pride de Bruxelles explique que "comme tous les festivals en Belgique ou à l’étranger, nous sommes victimes du phénomène dit des piqûres sauvages. Notre appel vise d’abord à rassurer la grande majorité des participants qui sont venus à la Pride. Sur 120.000 personnes, on parle de moins de dix cas rapportés. Ensuite, le but est d’interpeller les autres personnes éventuellement concernées d’aller à l’hôpital pour pouvoir se faire suivre et que nous puissions les soutenir dans cette démarche."
A quel(s) endroit(s) sur le parcours de la Pride les piqûres auraient été commises ? "C’est difficile à déterminer. Souvent, là où il y a de la masse donc, selon les témoignages reçus, plutôt au Mont des Arts. Certainement aussi, ailleurs dans la ville."
Quantifier les faits
Des symptômes ont été signalés aux organisateurs. "Tout d’abord, on parle de piqûres sans s’en rendre compte. Puis d’une trace le lendemain sans symptômes. Un autre témoignage évoque des symptômes, mais sans certitude d’avoir été piqué. Pour les symptômes, on parle de vomissements et de nausées, principalement. Une personne nous dit avoir eu l’impression de perdre connaissance."
L’appel lancé ce lundi a pour objectif de "quantifier les faits. C’est un phénomène qui touche tous les pays européens. Le but est aussi de voir comment réagir en prévision des prochaines prides, cet été, en Europe."