Sept membres de la police du Capitole ont porté plainte jeudi contre l'ex-président Donald Trump et des groupes extrémistes, les accusant d'être directement responsables de l'assaut meurtrier contre le siège du Congrès américain à Washington le 6 janvier.
L'ancien hôte de la Maison Blanche est déjà visé par une plainte d'élus démocrates pour sa responsabilité présumée dans cet attaque qui a fait vaciller pendant quelques heures la démocratie américaine.
Des centaines de manifestants pro-Trump avaient forcé l'entrée du Congrès au moment où les parlementaires y étaient réunis pour certifier la victoire du démocrate Joe Biden face au président républicain sortant en novembre 2020.
Cinq personnes sont mortes pendant ou peu après l'attaque, dont un policier, mais aussi une manifestante tuée par un agent alors qu'elle tentait de forcer une porte à l'intérieur du bâtiment avec des dizaines d'autres.
En outre, deux agents de police se sont suicidés dans les jours et les semaines suivantes.
La plainte a été déposée devant un tribunal de Washington par un collectif d'avocats défenseurs des droits humains, au nom de sept policiers qui ont affronté les manifestants.
Elle vise l'ex-président, son organisation de campagne pour la présidentielle, Roger Stone (un proche de M. Trump), les groupes d'extrême-droite Proud Boys, Oath Keepers et Three Percenters, ainsi que plusieurs de leurs responsables.
Ils sont accusés d'avoir "illégalement d'utilisé la force, l'intimidation et les menaces pour empêcher le Congrès de certifier les résultats" du scrutin présidentiel.