Aux Etats-Unis, révisionnisme et négationnisme ne sont pas interdits par la loi et la jurisprudence tend à les placer sous la protection du premier amendement de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression. Dans de nombreux Etats européens, en revanche, des propos révisionnistes ou négationnistes sont passibles de poursuites pénales.
En juillet 2018, Mark Zuckerberg, qui est lui-même juif, avait expliqué qu'il ne voulait pas supprimer les messages négationnistes de Facebook. Sollicité par l'AFP, Facebook a indiqué qu'il supprimait tout contenu qui "défendait" l'Holocauste, "essayait de le justifier", "accusait les victimes de mentir" ou incitait à la haine ou la violence contre les juifs.
Facebook ne retire pas du contenu parce qu'il est faux
Mais la plateforme ne retire pas du contenu "uniquement parce qu'il est faux", a précisé un porte-parole, et ne supprime donc pas les contenus négationnistes, même si elle cherche à en limiter la propagation sur la plateforme. La Claims Conference prévoit de mettre en ligne une vidéo d'un rescapé chaque jour "jusqu'à ce que Facebook agisse", a indiqué une pore-parole, expliquant que plus de 70 messages étaient déjà prêts.