Regions Liège

Des syndicalistes liégeois acquittés pour une manif "presque autorisée" au temps du coronavirus

Eddy Quaino, Julien Dohet, et Jean-François Ramquet, les trois syndicalistes acquittés

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Voici deux ans, au plus fort des restrictions pour cause de pandémie, plusieurs dirigeants de la FGTB sont condamnés, en justice pour le blocage d’un pont d’autoroute, un jour de grève générale. Ils crient à l’atteinte aux libertés syndicales. Plusieurs centaines de leurs camarades viennent, devant le palais des princes évêques, former une haie d’honneur à leur avocat, qui vient déposer une requête en appel. Le problème, c’est qu’à cette époque, un arrêté ministériel interdit formellement tout rassemblement de plus de quatre personnes.

Trois participants, dont un délégué des personnels de police, ont été verbalisés et poursuivis à leur tour en justice pour infraction aux règles de distanciation sociale. Le tribunal vient de les acquitter. Leurs arguments sur l’inconstitutionnalité des interdictions n’ont pas été retenus. En revanche, il est apparu que la manifestation avait été à moitié autorisée par la ville de Liège, tolérée dans le cadre de la politique négociée de gestion de l’espace public, pour autant qu’elle ne réunisse pas plus de cent participants. Un nombre largement dépassé, en l’occurrence, mais individuellement, les gens ont pu penser que leur présence ne serait pas contraire aux mesures sanitaires.

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