Le dernier rapport circonstancié émanant de Copernicus, l'organe d'observation de l’état de la Terre de l'Union Européenne, est alarmant : 2022 a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée en Europe et d’un point de vue mondial, la cinquième (avec une très faible marge). Les polluants ont proliféré. De nombreux records de températures ont été battus. L’été dernier a été le plus chaud jamais enregistré. Une année "d’extrêmes climatiques", précise le programme Européen, dont les données sont fiables et actualisées.
Chaque année, le service Copernicus, piloté par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, publie le recueil de ses données sur le climat : un mémento des douze derniers mois compilant les concentrations de gaz à effet de serre, les températures et autres faits météorologiques. Le constat est sans appel : sécheresse et inondations ont touché de vastes régions, et les températures ont été anormalement élevées, accomplissant de sinistres exploits en battant des records européens et mondiaux.
Le Vieux continent a connu son été le plus chaud jamais enregistré. Plusieurs vagues de chaleur, prolongées et intenses, ont impacté certaines régions à l’ouest et au nord. En outre, Copernicus constate que l’Europe souffre davantage du changement climatique : au cours des trente dernières années, les températures ont progressé chez nous bien davantage que dans n’importe quelle autre région du monde.