Trains pas comme les autres

Des trains pas comme les autres : la Géorgie, méconnue à tort !

Tbilisi capitale de la Géorgie

© Getty images

La Géorgie n’évoque pas forcément quelque chose à tout le monde. D’ailleurs, d’emblée, Philippe Goubler l’avoue, ce pays était un peu flou pour lui. C’est donc l’occasion ou jamais de découvrir ce pays d’ex-URSS situé entre la Russie, la Turquie et l’Arménie, et pas très éloigné de l’Iran… en train évidemment.

 

En Géorgie, le train vous emmène des montagnes du Caucase jusqu’à la mer Noire. Philippe Gougler part sillonner ce petit pays, d’abord en Svanétie où les montagnes culminent à plus de 5000 mètres et qui abritent des petits villages médiévaux. Première rencontre improbable avec des orpailleurs, ces chercheurs de paillettes d’or. Dans une rivière qui transporte les fameuses paillettes depuis la montagne, ils appliquent des techniques ancestrales comme celle de déposer une peau de mouton pour que les paillettes d’or s’y accrochent et une fois la peau séchée, ils récoltent de toutes petites pépites d’or.

Philippe décide de suivre la rivière d’or qui va se jeter dans la mer Noire. Il s’arrête sur les rives, à la station balnéaire de Batoumi et embarque à bord d’un train très moderne pour la capitale Tbilisi. Et, surprise, en plus du traditionnel petit bar à ravitaillement dans le train, pour encourager la lecture à l’heure où l’on dégaine plutôt son téléphone, la compagnie a mis à disposition une sorte de bibliothèque sur rails, où, dans chaque voiture, des présentoirs sont remplis de livres, prêts à être empruntés par les voyageurs durant leur trajet. Voilà qui amènera notre journaliste à découvrir l’alphabet géorgien.

La capitale de la Géorgie, c’est le carrefour de l’Orient et de l’Occident et de ce fait, le résultat d’influences diverses. Philippe a rendez-vous chez un barbier, endroit clé dans ce pays où la barbe est à la mode et symbolise la masculinité de ses habitants. Une tradition culturelle qui va de pair avec l’idée de la virilité.

De fil en aiguille, le voilà qui participe à une demande en mariage, là aussi, c’est une tradition que de faire sa demande entouré d’amis, au pied de la fenêtre de la dulcinée, en chantant une sérénade ! Si la Juliette descend rejoindre son Roméo, c’est in the pocket !

Ville troglodyte de Vardzia
Ville troglodyte de Vardzia © Getty images

Ensuite, c’est parti pour une aventure dans le Georgian Railway de nuit ! Un train couchette de l’époque soviétique qui traverse le pays en mode dortoir mais modernisé. Philippe Gougler s’arrête dans la petite gare perdue de Vardzia au centre du pays pour rejoindre une cité monastique creusée dans la roche. Une gigantesque cité très impressionnante.

On passe ensuite par l’une des plus célèbres villes du pays, la station thermale de Borjomi, prestigieuse du temps de l’Empire russe et dont raffolaient les Tsars.

Non loin de là, c’est la découverte du petit train Kukushka, le "petit coucou" à l’allure soviétique des années 60 et qui permet sur 37 km de se promener à travers les paysages du Petit Caucase.

Enfin, ce périple s’achève à Borjomi, berceau du vin, on en buvait déjà il y a 8000 ans ! Ici, on presse le raisin comme avant, c’est-à-dire naturellement, avec les pieds (lavés avant, qu’on se rassure) ! L’occasion de découvrir dans le même temps un autre pan de la culture géorgienne : les chants polyphoniques traditionnels.

C’est un voyage qui, assurément, donne envie de partir à la découverte du Caucase, de ses paysages incroyables et de ses habitants sympas.

Des trains pas comme les autres en Géorgie, c’est ce dimanche 23 octobre à 21h35 sur la Trois, et en replay sur Auvio.

 

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