Des vêtements entièrement fabriqués à base de plantes, et donc biodégradables, une alternative destinée à lutter contre la pollution plastique et les montagnes de déchets textiles qui pullulent aux quatre coins du globe.
Industrie parmi les plus polluantes au monde, la mode est à l'origine de 8% à 10% des émissions de dioxyde de carbone mondiales, d'après des données publiées par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Un impact environnemental qui demeure toutefois inférieur à celui généré par le lavage des vêtements, gourmand en eau et en énergie mais surtout très polluant pour les eaux et les sols. Pas moins de 500.000 tonnes de microfibres de plastique, soit l’équivalent de 3 millions de barils de pétrole, se répandraient chaque année dans les océans, indique un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Une problématique de taille que le recyclage et la seconde main ne parviennent pas à colmater, mais qui pourrait trouver une réponse dans l'introduction de nouvelles matières végétales entièrement biodégradables.