Plusieurs sociétés se sont positionnées sur cette technologie depuis deux-trois ans comme Uber, Airbus ou Boeing.
Si un premier test réussi a déjà été effectué en 2019 par Boeing, on apprend que la société SkyDrive, qui a récolté 14 millions d’euros de fonds, se démarque dans le concept des véhicules de décollage et d’atterrissage vertical (VTOL). Alors que l’idée première des différentes compagnies était de faire voler des taxis, la start-up créée en 2018 a mis au point un prototype biplace, assez petit pour prendre l’espace prévu pour deux places de parking. Parmi plus de 100 projets VTOL, celui de SkyDrive serait dès lors la plus petite voiture volante du monde selon le Japan Times.
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Long de 4 mètres et haut de 1,5 mètre, le SD-XX possède deux hélices disposées aux quatre coins du véhicule, le tout alimenté par une batterie électrique. SkyDrive, qui a réalisé des vols habités en décembre 2019 et mars 2020, espère bientôt commercialiser l’appareil dans les grandes villes qui pourrait atteindre les 100 km/h avec une autonomie de plusieurs dizaines de kilomètres. Pour le moment, il atteint les 60 km/h et peut voler sur une vingtaine ou trentaine de kilomètres. Le gouvernement japonais soutient une telle initiative qui pourrait aboutir en 2023 selon les estimations du directeur de SkyDrive, Tomohiro Fukuzawa, relayées dans le Japan Times.
"Le secteur automobile transite lentement vers l’électrique et le Japon aime se démarquer sur ce secteur donc le gouvernement japonais met énormément d’argent dans le développement de voitures volantes" précise Tom Salbeth.