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"Deux psychopathes", "petit nazi" : Vandenhaute et Verbeke secoués par d'anciens collaborateurs, Anderlecht s'indigne

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Les nuages sont loin de se dissiper au Sporting d’Anderlecht. Le magazine néerlandophone HUMO a sorti un article intitulé "Mauve Malaise" qui crée pas mal de remous. Des collaborateurs et anciens employés du club bruxellois témoignent anonymement de l’ambiance qui règne dans les bureaux de Neerpede et dressent un portrait peu flatteur du président désormais non-exécutif Wouter Vandenhaute, et de l’ex-CEO Peter Verbeke. On peut y lire ceci : "Des employés à tout niveau du club ont fini par partir. 'J’ai vu des gens pleurer', dit un ancien employé. 'Des hommes adultes, humiliés par Verbeke. Ils l’ont appelé 'le petit nazi' (NDLR : en français dans le texte original). Ou 'les deux psychopathes', s’ils parlent de lui et de Vandenhaute.'"

500.000€ par an pour le président

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Le magazine a tenté de prendre contact avec Wouter Vandenhaute, qui est plutôt discret dans les médias. Face à la crise persistante, il n’est apparu qu’à La Tribune pour une interview de douze minutes montre en main, et sur le plateau de De Afspraak, sur la VRT. Humo révèle les émoluments du président des dirigeants anderlechtois : 500.000€ annuels pour Vandenhaute et 50.000€ de plus pour Verbeke. Des chiffres qui n’ont pas été confirmés par les principaux intéressés, qui n’ont pas souhaité répondre aux allégations de l’hebdomadaire.

Vandenhaute aurait aussi reconnu que les finances allaient en prendre un coup avec le salaire de Jan Vertonghen. Il se disait prêt à en assumer les conséquences car il souhaitait, comme Bruges et l’Antwerp, avoir "son" Diable Rouge.

Le club se dit indigné

Ce mardi, Anderlecht a réagi par la voie d’un communiqué : "Le RSC Anderlecht souhaite se dissocier de l’image unilatérale de la gestion du club, basée sur des sources sélectives et anonymes. L’article contient des contrevérités et le club est indigné par l’utilisation de termes tels que nazi et psychopathes. L’image d’un club à la dérive et d’un actionnaire majoritaire qui souhaiterait vendre le club est en contradiction avec la réalité d’aujourd’hui. La direction accorde une grande importance à une gouvernance transparente et souhaite construire l’avenir en sérénité."

Wouter Vandenhaute, président non-exécutif d'Anderlecht : "On veut et on va redevenir le meilleur club de Belgique"

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