Mais une fois hors de la maison, le problème peut s'avérer un peu plus épineux. Dans une enquête OpinionWay réalisée pour la marque Beendi en 2020, 74% des sondés expliquent ressentir une gêne à "imposer" leur régime végétarien ou végan de peur d'être jugés "négativement" par leurs proches.
Le genre d'obstacle que Lucie préfère contourner en optant pour le compromis : "Si je reçois des amis à la maison, je cuisine végan et c'est en général bien perçu".
"Quand je suis invitée, je m'adapte au menu et je deviens végétarienne pour la soirée."
Devenir végan, c'est aussi renoncer à certains plaisirs, argueront certains. "Le fromage, c'est le produit qui me manque le plus ! J'ai arrêté le yaourt et je consomme parfois de la charcuterie végétale", avoue Lucie.
Cécile, elle, appréhende les choses sous un autre angle. "J'ai remarqué que, souvent, les gens ne comprennent pas pourquoi les personnes qui ont adopté un régime végan cherchent des alternatives types faux-mage ou viande végétale. C'est une critique très répandue alors que beaucoup de gens choisissent de ne plus manger de produits d'origine animale non pas pour des questions de goût, mais d'éthique. Pour ma part, je ne suis pas du tout dans la recherche constante d'alternatives à ces produits, même s'il m'arrive parfois d'en consommer. Car, ce qui est génial avec le véganisme, c'est l'horizon très large des recettes que l'on peut explorer."