Diables Rouges

Diables Rouges – Domenico Tedesco vu d’Allemagne : "Sa principale qualité, c’est sa communication"

Diables Rouges : Domenico Tedesco

© Belga Image – Bruno Fahy

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Par Maxime Berger avec Pascal Scimè

Quatre jours après la victoire en Suède pour les qualifications pour l’Euro 2024, les Diables Rouges affrontent l’Allemagne en match amical ce mardi soir (20h45) à Cologne.

Un rendez-vous très particulier pour notre nouveau sélectionneur Domenico Tedesco, qui a vécu en Allemagne pratiquement toute sa vie. Nous avons pu discuter quelques minutes avec deux journalistes allemands pour préfacer cette rencontre.

"Il y a toujours de nombreuses stars dans votre équipe. C’est une formation très intéressante, d’autant qu’elle essaie d’intégrer des éléments plus jeunes. Ce sera un choc très intéressant car les deux teams voudront le ballon", indique Henrik Jacobs, du Hamburger Adenblatt.

"C’était une grosse surprise pour nous d’apprendre la nomination de Tedesco. J’ai lu que c’était l’entraîneur d’une sélection le plus jeune au monde. Je pense qu’il préfère entraîner des jeunes joueurs donc coacher votre équipe, ça ne doit pas être très évident pour lui. Il doit trouver un équilibre. L’équipe veut grandir, il peut être la bonne personne pour y parvenir. Sa principale qualité ? Sa communication. Il maîtrise plusieurs langues. Ça l’aide afin de parler avec ses joueurs. Ses connaissances tactiques sont grandes également. A l’académie des coaches, il avait les meilleurs résultats. Il comprend des choses que les autres ne comprennent pas", poursuit-il.

Carlos Ubina, qui travaille pour le Stuttgarter Zeitung, lui emboîte le pas. "Votre équipe belge est brillante. Je connais Tedesco depuis de nombreuses années, depuis qu’il a été coach des U17 à Stuttgart en 2013. C’est un top entraîneur, très jeune et très ambitieux. Il est capable d’installer très rapidement un bon contact avec ses joueurs. Il parle beaucoup avec eux. Ça fonctionne souvent très bien", précise notre confrère.

"Je pensais qu’il allait parvenir à rebondir dans un autre club. Le voir débarquer chez vous, c’était inattendu. Il est très jeune, il est tellement passionné que je pensais qu’il voudrait manger du football tous les jours. C’est un peu différent quand vous êtes un coach national puisque vous n’êtes pas sur le terrain tous les jours. Il pense au football jour et nuit. Je suis sûr qu’il va bosser énormément. Il va s’intéresser, suivre les joueurs, regarder des vidéos, etc. Ce sera un job au quotidien, je n’en doute pas une seconde", conclut-il.

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