L’étape suivante, c’est celle qui doit lui permettre de créer, en un laps de temps très court, un début positif d’alchimie avec son groupe. Les joueurs se rassemblent lundi midi et disputent leur première rencontre, en Suède, seulement… quatre jours plus tard. Quelques séances d’entrainement seulement, quelques moments de causerie, quelques instants de complicité. Mais le polyglotte Tedesco peut compter, là aussi, sur un atout. "C’est un top entraîneur, très jeune et très ambitieux. Il est capable d’installer très rapidement un bon contact avec ses joueurs. Il parle beaucoup avec eux. Ça fonctionne souvent très bien", nous précisait lui Carlos Ubina, du Stuttgarter Zeitung.
Et il faut reconnaitre, même si le temps accordé aux médias durant les entrainements n’excède jamais quinze minutes par jour, qu’il semble se passer quelque chose. Atmosphère positive, enthousiasme notamment grâce à la présence des jeunes. Pour se faciliter la tâche, l’entraineur indique que "seul le résultat comptera en Suède" et opte pour un 4-4-2, le système tactique le plus facile à assimiler quand on n’a pas la vie devant soi pour préparer une rencontre.
Là aussi, Tedesco peut avoir le sourire. Un succès 0-3 en Suède, avec un triplé de Romelu Lukaku, et des essais qui portent leurs fruits, comme Wout Faes et Arthur Theate en défense ou encore Dodi Lukebakio, déroutant et à l’assist à deux reprises. La victoire 2-3 quatre jours plus tard en Allemagne apporte aussi son lot de satisfactions, même si la deuxième période était plus laborieuse. Les gestes entre l’entraineur et ses joueurs semblent sincères et confirment l’élan.