Diable qu’il faisait chaud dans le sauna finlandais de Saint Pétersbourg. Deux heures avant le coup d’envoi, en nous installant à notre position commentateur Philippe et moi… on sort les serviettes. Waouw… ça dégouline. Ça transpire. Atmosphère pesante. 29 degrés à 22h00.
Chaud au propre. Bouillant au figuré car on a vachement sué face à des hiboux (le surnom de ces Finlandais accrocheurs) qui cherchaient à prendre leur envol vers des huitièmes de finale historiques.
Une première mi-temps au tempo trempé dans la chaleur moite. Une grosse occase pour Doku. Coup de patte de renne du Rennais. " C’est goaaaal " dit Phil. Et non… c’est pas goal ! Hradecky sort sa main gauche de sa poche. Les Diables possèdent la balle mais les Finlandais sont possédés par un enthousiasme et une hargne sans faille. Mais ça va finir par payer. Finalement, en première période, la plus grande frayeur c’est Eden qui nous l’offre. Enfin qui nous la fait subir. Pénétration dans le rectangle. Toivio frotte. Pas la cheville ! Si… la cheville. Hazard reste au sol, grimace. Un long instant j’avoue craindre la scoumoune. J’imagine ce qui passe par la tête du Brainois l’espace de quelques instants. Sa saison pourrie rejaillit en un éclair. Il rentre au vestiaire en boitant. Et la Belgique boîte aussi.