Dans son premier livre, Dieu sur terre, écrit comme un journal intime, l'auteur-compositeur-interprète Thomas Fersen prête une partie de sa mémoire à un jeune garçon qui grandit à Paris dans les années 60 et 70, à l’ombre d’un grand frère, fictif ou non : Dieu sur Terre. Avec humour et fantaisie, l’auteur dépeint la période de la puberté, des premiers désirs et rencontres amoureuses.
Dieu sur terre, de Thomas Fersen (Ed. L’Iconoclaste), c’est un récit de poésie, écrit en vers et en octosyllabes. Mais pourquoi cette contrainte de la rime ?
"C’est parce que c’est mon style, ça fait 30 ans que j’écris des chansons sur ce mode. […] La rime n’est pas une contrainte, c’est une musicalité dont j’avais besoin.
Un livre, pour moi, c’est de la musique, c’est très proche de l’oralité.
Je me suis dit : il faut que les gens aient l’impression que c’est toujours moi. Et c’est ce qu’on me dit souvent, c’est qu’en lisant le livre, on m’entend, et que parfois même, on attend la musique !"