La Belgique a accordé le statut de réfugié à l'ancien président équatorien Rafael Correa, condamné par défaut à huit ans de prison pour corruption dans son pays, a annoncé l'ex-chef d'État vendredi, peu après le lancement par Quito d'une demande d'extradition.
Rafael Correa a indiqué à l'AFP que la Belgique, pays d'origine de son épouse et où il vit depuis la fin de son mandat en 2017, lui avait accordé l'asile, confirmant une information de l'agence espagnole EFE.
Une attestation du Commissariat général belge aux réfugiés et aux apatrides, datée du 15 avril et consultée par l'AFP, accorde à l'ancien président (2007-2017) le statut de réfugié "au sens de la Convention de Genève (...) et de son protocole additionnel".