Au moins dix morts, et des centaines de bâtiments détruits : c’est le bilan dramatique des feux qui touchent la Sibérie orientale depuis quelques jours. De tels incendies en mai, c’est rare, et c’est une conséquence du manque de précipitations de ces dernières semaines. Cette situation de sécheresse, couplée à des vents forts a attisé les feux, et les rend plus difficiles à maîtriser.
Des feux records, d’année en année
La Sibérie et ses forêts boréales sont depuis plusieurs années victimes de féroces incendies. Durant l’été 2020, les incendies ont fait rage, et ont libéré des émissions records de CO2, selon le service européen Copernicus : 540 mégatonnes de CO2 entre juin et août 2020 pour toute la Sibérie, dont la moitié venant du cercle arctique (244 mégatonnes). Pire que 2019, qui avait déjà battu le record.