Ce 9 mars on fête les DJ’s. L’occasion de faire plus ample connaissance avec l’un de nos talents nationaux : Simon LeSaint. Il fait danser les foules en club, en festival et bien sûr dans Tipik Party (les meilleurs DJs, tous les vendredis et samedis de 22 heures à 2 heures du matin en radio) mais c’est aussi un musicien hors pair qui joue pour d’autres artistes : Sébastien Tellier, Aya Nakamura et… Stromae, qu’il accompagne avec bonheur depuis sa toute première tournée. Plutôt stupéfait de l’existence d’une journée dédiée aux DJ’s, il nous a raconté, au milieu des rires, sa passion pour son métier.
L’amour du son démarre très tôt pour Simon LeSaint. A quatre ou cinq ans, ce petit ket bruxellois connait son premier grand frisson musical en écoutant l’album "Thriller" de Michael Jackson. Elevé par sa maman (Dani Klein, la chanteuse du groupe belge Vaya Con Dios) c’est elle qui attise son appétit son musical : "Ma mère écoutait beaucoup de musique, de tout. Et en faisait profiter tout l’immeuble" ajoute Simon en rigolant. Il est tout de suite attiré par la "black music": Michael Jackson donc mais aussi Grace Jones, dont la musique comme la pochette du disque (où l’artiste est peu vêtue) mettent le petit garçon en émoi.
Voyant son fils jouer de la batterie sur les boites de poudre à lessiver, armé de cuillers en bois chipées à sa grand-mère, la maman de Simon décide de contacter un ami musicien qui lui offre une vraie batterie. Simon a à peine six ans, des baguettes coupées, adaptées à sa taille d’enfant, et une certitude : "je savais déjà que je voulais faire de la musique".
Quelques années plus tard, un autre électrochoc musical vient secouer Simon : il a onze ans et découvre à la télé le clip de la chanson "Parents just don’t understand" de DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince. Non seulement il trouve ça super cool mais le mot "DJ" qu’il rencontre pour la première fois le laisse rêveur. Même coup de foudre pour le clip de Run DMC et Aerosmith, "Walk This Way". On est à la fin des années 80, à cette époque, le canal principal pour découvrir la musique quand on est un tout jeune ado, c’est la télé et seuls les très gros hits traversent les frontières. Le rap US alternatif, Simon le découvrira – avec délectation – plus tard.