À l’approche du premier grand rendez-vous de la saison, Novak Djokovic est déjà dans les temps. Cinq matches, cinq victoires, un petit set concédé au tie-break, un titre. Difficile de faire mieux. Sur sa route, Denis Shapovalov et Daniil Medvedev, pour ne citer que les mieux classés, n’ont pas vraiment eu voix au chapitre. En plein milieu d’une série stratosphérique de 34 victoires de suite en Australie, le Serbe a fait de l’île océanique son jardin préféré et s’avance vers Melbourne en grand favori où il tentera de décrocher son dixième titre et d’égaler les 22 Majeurs de Rafael Nadal.
L’Espagnol, justement, est beaucoup plus en difficulté. S’il se dit "heureux" de ne pas devoir "se plaindre" au niveau physique, son niveau est encore très loin de ce qu’il peut offrir, en témoignent ses défaites face à Cameron Norrie et Alex de Minaur lors de l’United Cup. Habitué à ressortir d’entre les morts, ou presque, Rafa veut rester positif comme il l’a expliqué en conférence de presse : "On ne sait jamais ce qui peut arriver, parce qu’il y a un an à la même époque, il semblait impossible d’imaginer la suite, aujourd’hui il semble compliqué que cela se reproduise. Je ne suis pas trop alarmé ou négatif sur ce qui s’est passé, il y avait une réelle possibilité de perdre ces deux matchs. J’ai une grande marge de progression, je pense que je peux le faire, j’ai été très proche de battre deux grands joueurs ici."