Pour mieux comprendre le principe de dystopie, qui est très utilisé dans les séries et le cinéma, ainsi qu’en littérature, j’ai demandé l’avis de 2 journalistes spécialisés :
Stanislas Ide, journaliste cinéma en presse écrite et chroniqueur séries à la RTBF.
Et Himad Messoudi, journaliste RTBF et chroniqueur séries sur La Première.
Selon eux, la dystopie offre une " vision futuriste et négative de la société, où le gouvernement -ou toute autre forme d’autorité- a pris le contrôle et exerce une autorité forte sur les citoyens, voire totale et qui empêche l’individualisme ".
" La dystopie s’oppose ainsi à l’utopie qui, elle, offre la représentation d’un monde de rêve et d’une société idéale. C’est donc tout simplement (mais de manière parfois extrêmement complexe) l’inverse : un monde où il va se passer des choses terribles pour l’humanité. "
Il existe plusieurs types de dystopie (technologique, médicale, politique, science-fictionnelle, etc.). Toutes ont en commun de décrire un monde effroyable et effrayant, qui prend sa source dans le monde réel (nouvelles technologies, conflits géopolitiques, dictatures, etc.). Le genre joue avec ce que l’on connaît, et donc, avec ce que l’on peut perdre. La dystopie, c’est souvent l’effondrement du monde tel que nous le connaissons, la perte d’un certain nombre de nos valeurs et la disparition des libertés.
Plus la dystopie dépeinte est réaliste, plus elle colle à ce que l’on vit ou pourrait vivre, plus cela fait peur et plus c’est efficace !