Maintenant que les présentations sont faites, revenons-en à Schalke là où Tedesco va gagner ses premières lettres de noblesse au plus haut niveau. En finissant 2e de Bundesliga, à des années-lumières de l’invincible Bayern, certes, mais devant Dortmund, Leverkusen ou Hoffenheim. Pas mal pour une 1e saison en tant que coach au plus haut niveau.
Il surfera sur sa petite vague pendant un an et demi. Avant de retomber brutalement sur terre et de se faire licencier après une déroute contre Manchester City (0-7). Malgré cette séparation soudaine, sa belle entame de mandat à Gelsenkirchen suffira à convaincre le Spartak Moscou de l’enrôler. Direction la Russie donc pour un coach qui n’a même pas 35 ans.
Mais Tedesco est du genre volage et après deux saisons, ponctuées par un nouveau titre de vice-champion, il annonce ne pas vouloir prolonger pour rentrer en Allemagne. Il signe à Leipzig et succède ainsi à Jesse Marsch (2021) et surtout à… Julian Nagelsmann (2019-2021)
Un autre de ces datas-freaks que Tedesco connaît bien. Les deux hommes ont fait leurs classes d’entraîneur ensemble à l’Académie Hennes-Weisweiler. Tedesco s’est même permis le luxe de finir 1e de classe devant Nagelsmann.
A Leizpig, le refrain se répète pour Tedesco, arrivé en cours de saison. Une bonne première impression, ponctuée par une superbe remontada au classement (avec lui, Leipzig est passé de la 11e à la 4e place) puis… plus grand-chose. Dès l’entame de cette saison, Leipzig retombe dans ses travers. Tedesco ne tient que 5 petites journées avant de prendre la porte.