Meta, maison mère de Facebook, a reçu jeudi une nouvelle amende de 5,5 millions d’euros du régulateur irlandais pour violation du règlement européen sur les données (RGPD) par sa messagerie WhatsApp, après une sanction de 390 millions d’euros début janvier.
Dans cette nouvelle décision, la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), qui agit pour le compte de l’UE, a notamment estimé que le géant numérique a agi "en violation de ses obligations en matière de transparence", a indiqué le régulateur dans un communiqué.
En outre, Meta se fondait sur une base juridique erronée "pour son traitement des données personnelles à des fins d’amélioration du service et de sécurité", poursuit la DPC, qui donne six mois au groupe américain pour "mettre ses opérations de traitement de données en conformité".
Cette sanction se fonde sur des motifs similaires à celle adoptée au début du mois, qui visait les filiales de Meta, les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Mais la décision adoptée au début du mois reprochait en outre à ces filiales de Meta des manquements liés au traitement des données personnelles à des fins de publicité ciblée, une décision susceptible d’infliger un coup aux revenus publicitaires du groupe. Meta avait toutefois immédiatement annoncé son intention de faire appel et s’était empressé d’ajouter que la sanction n’empêchait pas la publicité ciblée ou personnalisée.