Ces services fédéraux donneront ainsi "accès à l’avortement si la vie ou la santé de l’ancienne combattante était menacée en cas de grossesse portée à son terme, ou si la grossesse est le résultat d’un viol ou d’inceste", a indiqué dans un communiqué le ministère.
Ce dernier "prend des mesures pour garantir aux anciennes combattantes et aux autres bénéficiaires de ses services des soins liés à l’avortement partout dans le pays", souligne le communiqué, alors que plusieurs Etats américains ont d’ores et déjà interdit totalement l’avortement, même en cas de viol ou d’inceste.
Le ministère dispose de près de 1300 centres de santé aux Etats-Unis qui servent neuf millions d’anciens combattants et leurs familles.
Les médecins de ces centres pourront pratiquer des IVG même si l’Etat où ils travaillent l’interdit, car "les employés du ministère peuvent fournir des services autorisés dans le cadre de leur emploi fédéral, quelles que soient les restrictions de l’Etat", souligne le communiqué.