Depuis 2006, la Belgique a fait de la lutte pour l’abolition de la peine de mort l’un de ses chevaux de bataille en matière de droits de l’homme sur la scène internationale. En 2019, elle avait mis en avant ce thème alors qu’elle présentait sa candidature pour siéger au CDH de 2023 à 2025. La même année, elle avait accueilli la 7e édition du Congrès contre la peine de mort et, l’an dernier, Hadja Lahbib s’est rendue à Berlin pour la 8e édition de cette réunion. Les Nations unies ont déjà adopté plusieurs résolutions sur ce thème. En 2021, le Conseil avait approuvé un texte qui appelait les États appliquant encore la peine capitale à respecter les règles d’un procès équitable, à autoriser une dernière visite de la famille, à restituer le corps, etc. Mardi, le CDH a abordé une nouvelle fois le sujet à l’initiative de huit pays (Belgique, France, Suisse, Bénin, Mongolie, Costa Rica, Moldavie, Mexique).
Renforcés par la tendance mondiale en faveur de l’abolition de la peine capitale, nous nous opposons catégoriquement à la peine de mort en toutes circonstances, quel que soit le crime commis