Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a critiqué mercredi le bilan indien en matière de droits humains, qui, selon des observateurs, ont régressé durant le mandat du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi.
"En tant que membre élue du Conseil des droits de l’Homme, l’Inde a la responsabilité de façonner les droits humains dans le monde et de protéger et promouvoir les droits de tous les individus, y compris les membres des communautés minoritaires", a déclaré Antonio Guterres lors d’un discours prononcé à Bombay.
Saluant l’évolution de l’Inde depuis son indépendance en 1947, le chef de l’Onu a néanmoins regretté que la notion selon laquelle "la diversité est une richesse" n’y est "pas garantie".
Celle-ci, a-t-il déclaré, doit "être entretenue, renforcée et renouvelée chaque jour".
La diversité est une richesse
Depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 de Narendra Modi dans cette nation à majorité hindoue de 1,4 milliard d’habitants, les militants affirment que les persécutions et les discours haineux contre les minorités religieuses se sont accélérés.