En 2012, l’Italie entame un nouveau cycle avec son nouveau sélectionneur : Cesare Prandelli. L’ancien coach de la Fiorentina a remplacé Marcelo Lippi et est chargé de faire briller la Squadra en Pologne et en Ukraine.
L’Italie tombe dans le groupe de l’Espagne, de la Croatie et de l’Irlande. Pour son premier match de poule, la Nazionale affronte la Roja, championne d’Europe et du monde en titre. L’Italie ouvre la marque à la 61ème minute grâce à son joker de luxe : Antonio Di Natale. La réponse de l’Espagne ne se fait pas attendre. Trois minutes après l’ouverture du score, Cesc Fabregas remet les deux équipes à égalité. Le score n’évoluera plus. L’Italie et l’Espagne se quitteront dos à dos.
Tenue en échec par la Croatie (1-1), l'Italie joue sa qualification lors du troisième match de poules. Face à l’Irlande, l’Italie parvient à émerger en s’imposant 2-0 grâce à des réalisations d’Antonio Cassano et de Mario Balotelli.
En quart de finale, les Transalpins retrouvent l’Angleterre de Roy Hodgson qu’ils battront aux tirs au but. Les joueurs italiens transforment tous leurs penalties à l’exception de Riccardo Montolivo. Heureusement pour lui, du côté des Three Lions, Ashley Young frappe sur la barre et Ashley Cole voit son tir but stoppé par Buffon.
En demi-finale, les hommes de Prandelli jouent leur meilleur match de l’Euro. Opposés à l’Allemagne, les Italiens récitent leur partition. L’homme du match ? "Super Mario" Balotelli. Auteur d’un doublé, l’ancien attaquant de Manchester City fusille Manuel Neuer à deux reprises. Sur le premier but, Balotelli trompe le gardien de la Mannschaft d’un but de la tête. Le second goal vient d’une autre planète. Après un long ballon de Riccardo Montolivo, l’attaquant azzurro envoie un boulet de canon dans la lucarne gauche du gardien bavarois. Mesut Özil réduira l’écart sur penalty mais n’empêchera pas les Italiens de filer en finale pour jouer face à l’Espagne.
Un dernier match au goût amer pour l’équipe de Prandelli. Impuissants face au Tiki-Taka des Ibériques, les Italiens s’inclinent 4-0. La Roja remporte quant à elle son troisième trophée consécutif et écrit encore un peu plus l’histoire du football mondial.