Xénia Maszowez se définit comme poétesse et artiste écoféministe, la cause de l’égalité femmes hommes imprègnent ses travaux. Quand elle n’écrit pas de poésie, elle la réalise sur papier à travers ses collages. Pour elle, c’est une forme d’écologie artistique, une sorte d’upcycling de vieilles images, qui révèle un nouveau sens, une nouvelle beauté. Ses angoisses sont aussi recyclées, transformées pour créer de l’éclat. Ses créations dépassent le désir d’un esthétisme et sont imbibées d’enjeux philosophiques, thérapeutiques et politiques, qui ne manquent pas de susciter la réflexion.
Sauver de vieilles images de l’oubli, jeter des ponts, tisser des liens.
Son acolyte le temps de l’exposition, Cristina D’Arienzo transporte les visiteurs au cœur de l’intime. Pour cela, elle touche et explore plusieurs médiums : dessin, peinture, sculpture, photographie ou vidéo, installation… Son travail touche à l’humain, aborde des thèmes du quotidien, qui parlent à tous, questionne le rapport des individus à eux-mêmes et aux autres.
La notion du temps qui passe, vite et malgré nous, se retrouve dans les objets exploités par l’artiste : une vieille photographie, un objet déniché aux puces, un dessin d’enfant, semés par le temps…
Pour cette exposition au Château Gilson, Cristina D’Arienzo présente " Giardini ", un nouveau projet qui laisse la nature entrer dans l’espace d’exposition, une invitation à rentrer dans un parcours poétique.
Informations pratiques
L’exposition est à voir jusqu’au 28 août.
Château Gilson | rue de Bouvy 11, La Louvière