Les Belgian Tornados sont arrivés à Munich ! Champion d’Europe en 2012, 2016 et 2018, le relais 4x400m masculin arrive avec de grandes ambitions mais garde la tête sur les épaules.
Notre envoyé spécial, Vincent Langendries en a profité pour tendre le micro à Dylan et Kévin Borlée, qui retrouvent la compétition un mois après les Championnats du monde à Eugène. "C’est une année spéciale mais je suis content d’être ici", avoue Dylan, rejoint par son frère. "Je suis prêt. Le jet-lag a été compliqué après les Etats-Unis mais je me suis bien reposé et je vais essayer de profiter même si ce n’est pas évident de disputer deux championnats sur la même saison".
Pour le cadet des Borlée, la médaille de bronze glanée par les Belgian Tornados à Eugène ne changera pas grand-chose à l’aube de ces Championnats européens. "On était déjà confiant avant mais c’est sûr que ça donne un boost même s’il ne faut rien prendre pour acquis. Il y a de très bonnes équipes comme l’Angleterre, la Pologne ou les Pays-Bas. Il faut rester très vigilant et être intelligent dans la tactique".
L’étiquette de favori rajoute-t-elle une dose de pression ? Pas spécialement pour Dylan. "On le prend bien, on est cool et l’ambiance est superbe avec les autres équipes. On espère retrouver la médaille d’or mais on est concentré et relax". Même son de cloche du côté de Kévin. "Je ne regarde pas trop dans le passé. On a une très bonne équipe et on l’a prouvé à Eugène. Les Britaniques sont très forts mais ce sera à nous de faire le travail en finale. L’équipe, on l’a et on est capable d’être champions d’Europe. On devra être tactiquement présent".
Un relais 4x400 qui devrait compter sur le retour du troisième membre de la fratrie, Jonathan. Un retour dont se réjouit son petit frère. "Il a connu une année compliquée avec beaucoup de blessures. On est heureux de le retrouver. Il retrouve la forme et il lui reste quelques jours. C’est Jo, je lui fais confiance dans n’importe quelle circonstance. Je suis curieux de le voir courir car on connaît ses capacités".
Sauf surprise, les Belgian Tornados se qualifieront donc pour une… 30e finale. "Cela veut dire que je vieillis et je le sens (rires). J’étais là quand ça a démarré et tout le monde n’était pas forcément derrière. Aujourd’hui on est toujours là. D’autres projets ont vu le jour comme les 4x100 et le 4x400 féminin. Ce sont de beaux projets et ça prouve qu’il faut être derrière", conclut Kévin.
Les Tornados entreront en lice ce vendredi 19 août à 11h10.