Début d’année oblige, c’est aussi la période des vœux dans les partis politiques. Ce lundi 16 juin, c’était au tour d’Ecolo de rassembler ses militants. Pour les co-présidents d’Ecolo, Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet, c’était aussi l’occasion de présenter les propositions du parti.
Sans renoncer au cap de "la société plus juste et plus verte pour que les enfants aient une planète plus habitable à moyen terme", les deux chefs de file Ecolo ont souligné qu’ils ne voulaient pas se contenter de l’avancée du tarif social de l’énergie pour les plus précarisés. Ce que les Ecolos veulent, c’est une réforme fiscale qui doit relever les bas et moyens revenus, via un crédit d’impôt solidaire. "Nous voulons avoir, non pas 116 euros pour tout le monde, mais un renforcement des salaires les plus bas qui peut monter jusqu’à 300 euros, 200 euros pour les salaires moyens, 300 euros pour les salaires les plus bas. C’est notre priorité numéro 1", a expliqué aux militants Jean-Marc Nollet, le co-président d’Ecolo.
Les propositions d’Ecolo s’aventurent aussi sur d’autres terrains. On trouve ainsi une volonté de supprimer la TVA sur les fruits et légumes, des idées en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, histoire de relancer la dynamique. "Cela a été surtout difficile pour nos concitoyennes et nos concitoyens. Après la crise Covid, on a eu une crise énergétique, l’invasion de l’Ukraine par la Russie", rappelle Rajae Maouane, la co-présidente du parti Ecolo. "Tout ça fait qu’il y a une certaine peur du lendemain pour la population belge. C’est sur ça qu’on a surtout envie de travailler, de dire voilà, nous avons des solutions à vous offrir, mais aussi nous avons un œil sur le futur", poursuit Rajae Maouane.
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