Je dis souvent à mes interlocuteurs que nous avons tous une mémoire de poisson rouge, pour la simple raison que si le poisson rouge arrive sans cesse à faire le tour du bocal sans s’ennuyer, c’est parce que son cerveau est tellement petit que le temps de faire le tour du bocal en question, il a déjà oublié qu’il l’avait fait auparavant.
Remplacez le bocal par les médias sociaux et les huit canaux numériques quotidiens par lesquels nos médias nous contactent chaque jour en moyenne et vous comprendrez mieux pourquoi une info chasse l’autre et pourquoi nous n’avons pas le temps de l’ingurgiter avant qu’une autre surgit pour la remplacer aussitôt.
Alors pourquoi je parle de la sorte ? Mais parce que j’entends souvent que la hausse de l’inflation serait due uniquement à la guerre en Ukraine et que donc, pour arrêter la valse des étiquettes, il faudrait arrêter absolument le plus rapidement possible cette horrible guerre. En réalité, la hausse de l’inflation et l’ensemble de nos ennuis ont démarré avant l’invasion russe.
Alors pour nous éviter justement l’effet poisson rouge, je reprends les faits…
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