Nous sommes le 16 novembre 1957, en pleine nuit. Le sheriff de Plainfield, se dirige avec un de ses hommes vers une ferme isolée en dehors de la ville. Le propriétaire de cette ferme, c’est un certain Edward Gein qui a été vu en ville aux alentours de la quincaillerie plus tôt dans la journée. Or, la gérante de cette quincaillerie a disparu de façon inquiétante... Il y avait des traces de lutte dans son magasin, ainsi que des taches de sang sur le sol. Ed Gein va peut-être pouvoir aider les policiers dans leur enquête. Mais quand le sheriff arrive à la ferme : tout est éteint et les portes sont fermées. Les policiers décident de forcer l’entrée du hangar juste à côté. Ils allument leurs lampes torche et pénètrent sans le savoir en enfer...
Car dans ce hangar sordide, les deux hommes découvrent le corps nu d’une femme décapitée, pendu par les pieds, jambes écartées. Elle est éventrée et éviscérée. Il s’agit du corps de cette malheureuse gérante de quincaillerie. Les policiers sortent en vitesse, préviennent le central et on arrête directement Ed Gein.
Mais la police retourne à la ferme, cette fois avec toute une équipe et force la porte d’entrée principale. Ce qu’ils découvrent dépasse l’imagination : l’odeur est pestilentielle et il y a des morceaux de cadavres dans toutes les pièces de la maison qui sont dans un désordre absolu.
Les policiers commencent alors un recensement de débris humains inimaginable :
- Des crânes humains qui servent de bol
- Des divans, des abat-jours qui sont réalisés avec de la peau humaine
- Des interrupteurs faits avec des lèvres
- On découvre aussi des bijoux faits avec des os ou des colliers réalisés avec des mamelons ou des oreilles. Et une tête décapitée, c’est celle d’une autre femme de la région disparue il y a trois ans.
Ce décorum cadavérique a inspiré le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse : dans le film, la famille de dingues tueurs a refait tout son mobilier avec des os et des bouts de corps humains !
Ensuite, les policiers trouvent également des vêtements chez Ed Gein, mais des vêtements qu’il fabrique avec de la peau humaine : il y a une veste, des jambières, des gants etc. Et ça, ça fait immanquablement penser à Buffalo Bill, le tueur du Silence des agneaux.
Ed Gein va finir par tout avouer, assez rapidement, en fait dès que les policiers lui offrent un morceau de tarte, il devient coopératif et explique tout ce qu’il a fait.
Mais il n’avoue que deux meurtres. Or, il y a trop de morceaux de corps humains dans cette ferme, donc forcément plus que deux victimes. La solution, c’est Ed Gein qui va la donner aux enquêteurs : il lisait les rubriques nécrologiques et dès qu’il y avait une morte dans les environs, la nuit, il partait la déterrer pour ramener le cadavre chez lui afin de fabriquer ses vêtements, ses ustensiles de cuisines et ses meubles macabres.