Après avoir repoussé la sortie de son album "Myself", Edor a décidé qu’il verrait finalement le jour en période de confinement. Rencontre.
Trois ans, c’est le temps qu’a pris l’artiste Edor pour "accoucher" de son premier album, un projet né sur un coup de tête. "Je me suis mis le challenge de faire un premier album seul. Je suis parti à Tokyo avec un ami photographe et j’ai tourné deux clips là-bas. J’ai eu l’occasion d’y rencontrer des super personnes, de travailler avec des agents en Asie. Ils m’ont organisé des tournées puis je suis revenu en novembre 2019. Ensuite, j’ai commencé à tourner en Belgique et la crise est, malheureusement, arrivée."
À plusieurs reprises, il a reporté la sortie de "Myself", un album lent, intime, pop rock produit de manière électronique… Puis il s’est lancé. "Sortir un album en période de Covid, ce n’est pas l’idéal mais je l’avais terminé depuis un petit temps. J’attendais le bon moment puis, je me suis dit que, créativement, j’avais envie de passer à autre chose."
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