Le rôle des médias sociaux dans la diffusion de la propagande extrémiste et terroriste ne cesse de croître. La reconquête de l’Afghanistan par les talibans, dont la stratégie de propagande repose désormais beaucoup sur les réseaux sociaux, en est une nouvelle preuve. En 2018, une enquête européenne révélait que 77% des adolescents ont déjà été confrontés à des appels à des comportements violents sur les réseaux sociaux. Selon un récent rapport d’Europol, le risque de radicalisation en ligne n’a fait qu’augmenter depuis le début de la pandémie. Quelle approche psychologique développer pour le contrer ?
Dans le cadre du projet européen PRECOBIAS, l’Université de Gand étudie les mécanismes cognitifs qui peuvent amener un individu à se radicaliser et offre des outils gratuits aux professionnels de l’éducation.
"Une approche psychologique, qui se concentre sur l’individu et sa résilience mentale, est cruciale et doit être développée dans les initiatives d’éducation aux médias et à la citoyenneté", affirme le professeur Catherine Bouko.