Les Népalais votent dimanche pour les deuxièmes élections législatives de l’histoire de la jeune république, où la jeunesse espère renverser l’ancienne génération au pouvoir depuis des décennies, sans avoir de grandes chances d’y parvenir.
Ce scrutin vise à renouveler les 275 sièges de la Chambre des représentants. Les deux principales forces politiques du pays, le Congrès népalais (centre) dirigé par l’actuel Premier ministre Sher Bahadur Deuba, et le Parti communiste népalais (CPN-UML), sont concurrencées par une multitude de candidats indépendants.
Une valse de Premiers ministres, pour la plupart restés en poste moins d’un an, et une culture politique clientéliste alimentent la défiance des Népalais. Bien que les analystes s’attendent à ce que l’establishment politique domine à nouveau la prochaine assemblée, l’envie de changement est palpable.