Il s’appelait Alika Ogochukwu. Il avait 39 ans, et il venait du Nigéria. Avec sa famille, il habitait ans une petite localité des Marches, à San Severino, pas très loin de la mer. Alika Ogochukwu était arrivé en Italie il y a plusieurs années. Pour vivre, comme beaucoup d’étrangers en situation irrégulière, il était vendeur de rue, vendeur à la sauvette de petits articles qu’il proposait aux passants.
Alika Ogochukwu passait une grande partie de la journée à travailler sur les trottoirs d’une ville voisine, plus touristique, plus grande : Civitanova.
Jusqu’au jour fatal du 29 juin dernier. Un homme se jette sur lui, me met à terre, et l’étrangle pendant plusieurs minutes. Une vidéo du drame, tournée par une passante, montre une mise à mort en direct… Autour, personne n’intervient, tout au plus entend-on des appels au meurtrier au tout début de la scène, pour qu’il arrête.
Quelques minutes plus tard, Alika décède.
Le meurtrier est arrêté, il souffrirait de problèmes psychologiques.
Mais la question reste posée : pourquoi personne n’est intervenu ?