Vox, une formation crée il y a une dizaine d’années par des anciens du Parti Populaire est désormais la troisième force du pays. Ce parti d’extrême-droite améliore ses résultats partout. Même Barcelone, ville historiquement à gauche aura pour la première fois de son histoire récente des conseillers municipaux d’extrême droite
Les coalitions Vox PP à Valence ou aux Baléares ne sont sans doute qu’une répétition générale.
Alberto Nuñez Feijoo, candidat de la droite et possible successeur de Pedro Sanchez ne s’en cache pas, il n’hésitera pas à s’allier avec l’extrême droite s’il le faut pour gouverner.
La question était taboue il y a encore 3 ou 4 ans. Elle ne l’est plus. Vox est aux yeux de la droite traditionnelle un parti comme un autre : "La formation 'ultra' dirigée par Santiago Abascal s’est fondée autour de la lutte contre le séparatisme catalan et basque. Il a réellement décollé au moment du référendum controversé sur l’indépendance. Vox trouvait que la droite alors au pouvoir faisait preuve de faiblesse face aux indépendantistes", commente Marc Cases.
Santiago Abascal, qui porte souvent un pistolet sur lui invoque souvent les racines chrétiennes de l’Espagne. Anti immigré et anti féministe, son discours ressemble davantage à celui de Jair Bolsonaro au Bresil, de Viktor Orban en Hongrie qu’à celui de Marine Le Pen en France. Vox est surtout un "parti néo franquiste", précise le politologue Gabriel Colomé
L’Espagne va donc de nouveau entrer en campagne électorale… Une campagne qui malgré les apparences peut encore révéler quelques surprises, tant Pedro Sanchez est un redoutable stratège politique