À l'Université de Liège, l'élection du nouveau recteur ou de la nouvelle rectrice ne passionne pas les foules. Les résultats du premier tour n'ont pas pu départager les deux candidats. À peine un étudiant sur 5 est allé voter. Plusieurs raisons expliqueraient cette faible participation.
Ni Jean Winand ni Anne Sophie Nyssen n'ont atteint les 50 % de votes nécessaires. Un deuxième tour sera organisé mardi et mercredi (10 et 11 mai). Le système est complexe : 4 types d'électeurs peuvent voter: les professeurs (qui comptent pour 65 % des voix) ), le personnel scientifique (10 %), administratif technique et ouvrier (10%) et les étudiants qui représentent 15 %. Et partout, le taux de participation a diminué par rapport à 2018. Une perte de confiance dans le système électoral qui frappe surtout les jeunes.
Il y a une absence de réponse dans les attentes des étudiants.
Plus de 8 professeurs sur 10 ont voté au premier tour de l'élection de la rectrice ou du recteur. Mais à peine, un étudiant sur 5 est allé voter. Une participation en forte baisse par rapport à 2018 : moins 35 %. Comment expliquer ce désintérêt des étudiants ? Il y a l'aspect pratique du vote papier. Les étudiants se déplacent de moins en moins souvent sur le campus. De plus en plus de cours sont podcastés. Et il existe des problèmes de mobilité au Sart-Tilman. Alors certains ne veulent pas perdre leur journée pour aller voter.