Chouchou du Rocher, il gagne sous Philippe Clément ses galons à Monaco et s’installe dans l’entrejeu des Diablotins… avant de tracer, peut-être, son avenir en Diable Rouge. Il évoque Remco Evenepoel, le foot des adultes, Charles De Ketelaere, les matches de merde, Roger Federer, sa daronne, Ngolo Kanté et l’elastico. Mais aussi la routine du travail invisible, Vincent Kompany, la pression de l’argent, Thiago Alcantara, le crochet court, Ronaldinho et le brassard de capitaine. Et bien sûr… les frites. Eliot Matazo passe " Sur Le Gril ".
Comme les autres Diablotins, il a zieuté ses aînés jeudi soir face aux Gallois (2-1). Eliot Matazo incarne cette nouvelle génération des Espoirs… et futurs Diables. Ce vendredi soir à Louvain contre les Pays-Bas (18h30), il aborde avec les U21 un duo-pack de matches amicaux (avec un duel contre la France, lundi à Valenciennes) vers l’Euro du prochain été. Le Bruxellois formé à Anderlecht a rejoint en 2018 l’AS Monaco où il dispute sa 2e saison en Equipe A… sous la férule d’un certain Philipe Clément.
" La grande différence entre le foot des adultes et le foot des jeunes, c’est cette pression de la victoire et l’exigence au quotidien " explique le médian défensif, qui n’a connu que Neerpede avant de mettre le cap sur le Rocher. " Dans un vestiaire d’adultes, on ne vous fait aucun cadeau… mais ça fait partie du jeu : il y a de la ruse, de la malice, parfois même un peu de vice (sic). Le stress ? Je n’ai pas le souvenir de l’avoir subi… mais cela arrivera peut-être quand je jouerai une finale de Champions League (clin d’œil). Ici, chez les Diablotins, on se connait depuis des années : on a les mêmes réflexes d’âge et ça crée une sorte d’alchimie qui a fait la différence dans nos matches de qualification pour l’Euro (NDLR : 6 succès, 2 partages, 0 défaite). Même ceux qui ne jouent pas poussent les titulaires, et c'est une de nos forces ! "