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Elisabeth de Belgique, une jeune femme qui a tous les atouts en mains !

© Palais Royal – Bas Bogaerts.

25 octobre 2001. Mariés depuis près de deux ans, le prince Philippe et la princesse Mathilde sont aux anges, leur premier enfant vient de voir le jour. La petite fille recevra les prénoms d’Elisabeth Thérèse Marie-Hélène et sera titrée Princesse de Belgique. Sa naissance est aussi un jour historique pour le pays car, la loi salique ayant été abrogée dix ans auparavant, elle deviendra, un jour, la première Reine des Belges…

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21 juillet 2013. À l’instant même de la prestation de serment de son père en qualité de septième Roi des Belges, Elisabeth devient son héritière présomptive. Dès cet instant, elle est Duchesse de Brabant, titre attribué à l’héritier de la couronne… et donc à l’héritière en puissance qu’est la jeune princesse qui aura bientôt 12 ans.

2021. La jeune femme fête donc ses 20 ans. 20 ans, âge mythique entre tous, y compris pour une future souveraine qui se doit, au sein du pays complexe qu’est la Belgique, d’être bien préparée à la tâche qui l’attend ! Si Philippe a reçu une bonne formation, sa fille le sera d’autant plus qu’elle a été immergée dans son futur rôle très tôt. Et chez nous, on sait toute l’importance des langues nationales…

Une éducation en néerlandais…

Malgré son statut particulier, Elisabeth a reçu une éducation comme tous les enfants de chez nous. Le 1er septembre 2004, elle est entrée en maternelle au collège Saint-Jean-Berchmans, dans les Marolles où, quand ce n’était pas sa maman qui l’y amenait, c’était son prince de père qui s’en chargeait, avant de se rendre au palais royal pour accomplir sa tâche d’héritier… Elisabeth est donc la première future monarque de notre histoire à effectuer ses études en néerlandais puisqu’elle enchaînera primaires et secondaires au sein du même établissement.

Par une belle journée de début d’été…

Lorsqu’on travaille à la télévision, on a parfois l’occasion de côtoyer ce que l’on appelle des " personnalités "… qui plus est si l’on est affecté au magazine C’est du Belge ! C’est de cette façon que j’ai eu l’occasion de constater la parfaite maîtrise de la langue néerlandaise de la princesse Elisabeth…

 

Le couple héritier ayant pris l’habitude d’inviter, en début d’été, les médias lors d’une activité récréative, le 30 juin 2008 toute la famille se rend au zoo d’Anvers ; Elisabeth vient alors d’achever sa première année d’école primaire. Pour l’occasion, la Palais désigne, dans un souci d’alternance linguistique, des médias tantôt publics, tantôt privés pour constituer ce que l’on nomme un " pool ". Dans ce type de déplacement, un photographe et une chaîne de télévision captera les photos et les images destinées à être partagées avec tous journaux, magazines et instituts audio-visuels demandeurs.

Cette année-là, la RTBF est choisie pour envoyer l’équipe TV – journaliste, cameraman et preneur de son – et c’est le magazine C’est du Belge qui s’en charge.

 

Si le couple héritier et ses quatre enfants – Gabriel, 4 ans, Emmanuel, 2 ans, Eléonore, 2 mois et, évidemment, Elisabeth, alors âgée de 6 ans – se rendront à l’enclos des éléphants et des girafes ou encore au spectacle des otaries, nous n’aurons pas l’opportunité de les filmer du côté des lions. Pourtant, le symbole aurait été fort, le roi des animaux étant aussi le symbole du Royaume de Belgique, trônant par ailleurs sur les armoiries d’Elisabeth…

C’est du côté des hippopotames que je vais assister à un moment qui demeure dans ma mémoire… Devant la mare de ces imposants mammifères, un espace agrémenté de sculptures d’hippopotames en pierre est accessible aux visiteurs ; espiègle comme peut l’être une enfant de son âge, la petite Elisabeth n’hésitera pas à monter sur le dos de l’un des animaux pétrifiés, tandis qu’un petit garçon fait de même, le parc étant demeuré accessible au public durant la visite de la famille princière.

 

Et que se passe-t-il quand un enfant rencontre un autre enfant ? Ils se racontent des histoires d’enfants ! En Flandre, il y avait de fortes présomptions de rencontrer pas mal de personnes s’exprimant dans la langue de Vondel ! Elisabeth va donc tout naturellement engager une conversation en néerlandais avec le petit garçon ! Et là, de toute évidence, la petite princesse maniait déjà avec brio cette langue nationale, comme si elle était sa langue maternelle… ce qui est finalement le cas pour une future reine ! A ce moment précis j’ai eu la preuve qu’Elisabeth ferait une parfaite première Reine des Belges !

 

Logique penserez-vous pour une fillette qui, depuis 2004, suivait l’enseignement dans cette langue ? Certes. Mais, au-delà de la parfaite maîtrise de nos langues nationales, ce qui était saisissant, c’était le naturel déconcertant d’Elisabeth, pas impressionnée du tout par les nombreuses personnes gravitant autour d’elle et moins encore par ces quelques messieurs qui maniaient caméra et appareil photographique !

En route pour une formation solide

La Duchesse de Brabant a quitté le collège Saint-Jean-Berchmans le 30 juin 2018, pour terminer ses études secondaires à l’UWC Atlantic College, au Royaume-Uni, dans une langue qu’elle parle couramment : l’anglais. Elle y a décoché un baccalauréat international l’an dernier. Faut-il ajouter qu’Elisabeth parle parfaitement l’allemand et que la future cheffe des armées belges a suivi une formation en sciences sociales et militaires à l’École royale militaire, s’adonnant aussi à l’entraînement sur le terrain ?

Et voilà notre princesse fraîchement entrée au Lincoln College de l’université d’Oxford, pour un cursus de trois ans en sciences politiques et histoire. Il semble évident que, d’ici le jour où elle sera appelée à se rendre au Palais de la Nation afin d’y prêter le serment constitutionnel, cette jeune femme bien dans sa peau aura emmagasiné un fameux bagage. Mais, laissons le temps au temps car, outre sa formation, Elisabeth devra aussi rencontrer l’homme qui partagera sa vie, celui avec qui elle donnera un héritier… ou une héritière à la couronne de Belgique !

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