Le lundi 25 avril dernier, le rachat de Twitter par Elon Musk pour 44 milliards de dollars a été révélé par plusieurs médias. Il s’agit en réalité d’une offre d’achat et il est toujours possible que le milliardaire se retire.
Quoi qu’il en soit, Elon Musk a déjà annoncé les mesures qu’il souhaiterait mettre en place sur la plateforme avec comme objectif de faire de Twitter une arène ouverte à la liberté d’expression. Depuis l’annonce de lundi, les esprits s’échauffent à ce sujet, notamment lorsque l’on sait que plusieurs plaintes pour sexisme et racisme au sein de son entreprise Tesla ont déjà été déposées antérieurement, sans réaction claire d’Elon Musk. La culture de Tesla consiste à "mettre en scène la transgression, le non-respect des règles", commente David Lowe, l’avocat de plusieurs femmes ayant porté plainte.
Plusieurs choses pourraient inquiéter la sécurité des femmes, et des minorités en général, si Elon Musk décide de passer à la caisse. Théoriquement, si les messages ne sont plus régulés sur la plateforme, les utilisatrices, notamment celles occupant un poste à visibilité, pourraient de plus en plus faire face aux messages violents en tout genre. Il faut toutefois rester au conditionnel.
Premièrement, parce que rien n’est fait et que plusieurs spécialistes doutent que la transaction ait finalement lieu. Et ensuite, parce que chez nous, Elon Musk devra se frotter au règlement européen.